Alors là pour un voisin de Merde, c'en est un vrai mais petit (12 ans).
Ce petit vomito n'est pas foutu de fermer une porte correctement. Il la claque à 7 h du mat', à 11h30, à 13h et à 16 h.
C'est sans compter toutes les virées nocturnes et diurnes pour aller faire le gorille devant ses copines.
Enfin bref, c'est une vraie calamité. A croire que dans leur bled au Portugal, ils habitaient dans une grotte ou avaient de la merde sur leurs poignées.
J'ai une irrépressible envie de lui mettre de la SUPER-MEGA-ULTRA-STRONG-colle rapide sur cette poignée de merde et que moi et mon infinie patience allions une dernière fois les CLAQUER... (la porte et le vomito !)

J'ai acheté mon appartement en rez-de-chaussée d'une résidence sympa... sans me douter qu'au-dessus de chez moi vit une famille "avec ses coutumes d'Afrique".
Je ne suis pas raciste, je le précise.
Je m'en fous de la couleur, des mœurs, des habitudes, et même les odeurs de bouffe dans tous les étages, je m'en moque. Mais la porte de la "salle de bain des enfants", pile au-dessus de ma piaule, qui grince depuis 2 ans et demi...
Et les engueulades nocturnes à base de "jetons tous les meubles par-terre", où même les flics ne viennent pas... Et le dégât des eaux réparé 3 mois après sa déclaration, après 2 relances de ma part, puis menace de saisine d'un juge de proximité (lettre avec accusé-réception qu'ils ne sont jamais allés chercher)...
Et le tapis de leur salon que j'ai pris dans mon jardin un soir d'orage...
Et le caleçon du fiston qui séchait "sur la rambarde" alors que c'est interdit par le règlement de copropriété... Et le tapis de la salle de bain des enfants, que j'ai AUSSI pris dans le jardin... Et les gants du mari, que personne n'est jamais venu chercher...
Etc...
Et moi, qui pète un câble et que personne ne comprend ! Et mon mot sur ma porte d'appartement, réclamant un peu de compréhension... et leur réponse : "vous n'avez qu'à partir !"
Je HAIS mes voisins du dessus.
Mais c'est ma faute, peut-être, je suis trop gentil ?

Un jour de nouveaux voisins sont arrivés dans l'appartement du dessous. Un couple. Madame était enceinte.
Voisins peu dérangeants, rien à dire.
Puis le bébé est né. Une fille. Et elle avait des tas de choses à dire, cette enfant. Et elle s'exprimait essentiellement la nuit... à grands renforts de cris suraigus pendant de longues demie-heures... deux à trois fois par nuit... ces parents étant adeptes du : laisse crier, elle va se calmer toute seule.
Quelle erreur, mais quelle erreur... Cette enfant était vraiment dotée d'une bonne voix, d'un bon coffre et d'un panel impressionnant de tonalités variées et d'une obstination à toute épreuve. Elle ira loin dans la vie, cette petite. Une fois j'ai voulu protester mais quand j'ai vu la tête de mon voisin, fatigué, le regard halluciné, avec des cernes jusqu'au milieu du dos... j'ai renoncé.
Il avait assez de soucis comme cela. J'ai dormi avec des boules quiès dans les oreilles pendant trois mois. Ensuite ils ont déménagés, comme je l'avais supposé. Un appartement d'une pièce, c'est pas l'idéal pour un couple avec un enfant.
Mon nouveau voisin du dessous est un homme seul, d'une discrétion parfaite. Où que soit ce couple avec cette enfant, je leur souhaite beaucoup de bonheur.

Hier soir, j'ai invité mes nouveaux voisins pour prendre le thé. Je voulais en profiter pour leur faire comprendre avec humour que j'entendais très bien leurs ébats...
Pas la peine, ils se sont eux même mis à la tâche dans mon salon pendant que je préparais le thé... Et m'ont invités à les rejoindre !

Cette année, j'ai changé de voisin du dessus.
C'est un musicien, mélomane et sans gêne qui invite ses potes quasiment tous les soirs chez lui pour écouter la musique à fond (je connais maintenant la version originale de "daddy d.j." par coeur) et qui s'exerce au synthé les autres soirs de la semaine (et encore au début de l'année il répétait avec tout son groupe !).
Maintenant que je l'ai supporté toute l'année je suis contente d'être en vacances et de rentrer chez mes parents... sauf que il y a une rave party dans le camp qui se trouve à l'extérieur de la ville... J'entend la musique depuis ma chambre... toute la journée, et surtout la nuit...
Voisins de merde !

Il y a quelques mois, avec ma compagne, on s'est demandé s'il y avait un bébé qui hurlait souvent dans le voisinage... Mais aucune famille n'avait emménagé ni aucune femme acouchée. Une nuit j'ouvre la porte du pallier pour me rendre compte que les cris venaient de chez la voisine d'en face. "Ouiiiiiiiiiiii !" et "Ouinnnnnnnn !", on peut confondre ! Depuis qu'elle est enceinte, on ne l'entend plus jamais crier : ouf !

J'habite dans un immeuble à taille humaine : 8 appartements en tout. Mais j'ai les pires voisins du monde. Une jeune femme claque des pieds dans les escaliers avec ses talons, matin et soir, un couple de vieux qui surveille, et espionne depuis le balcon les aller-et-venues de tout le monde, des nouveaux voisins jeunes qui squattent le jardin privatif (tonnelle, barbecue, chaises, tables). Ce n'est pas leur jardin ça appartient à la ville !
Un autre voisin rentre sa moto dans le hall, on a donc une bonne odeur d'essence pendant toutes la nuit...
Et pour terminer une jeune femme qui a tendance à avoir des petits copains qui viennent pleurer à chaque rupture...
Vraiment des voisins de merde.

Après avoir lu une biographie sur JFK j'ai appris qu'il se promenait en chemise et sans pantalon le matin en saluant ses enfants.
Depuis j'ai trouvé normal de faire cette chose : me balader nu quand je vais dans la cuisine ou la salle de bain. Je vois la vie autrement, je n'ai pas peur du tout de la pudeur.
Surtout quand une voisine me voit par la fenêtre, et que quand elle me voit dans la rue elle me dit il faut que l'on parle...
Au début je crus que c'était pour que l'on sorte ensemble. On l’espère tous bien sûr quand on voit une belle jeune femme.
Mais je ne lui ai pas parlé.
Et bien plus tard, j'ai découvert lorsque je l'ai entendu parler dans un bureau où elle parle à une collègue dire qu'elle me voit tous les matins me balader à poil.
C'est amusant. L'autre réagit en riant et puis une autre lui dit de sortir avec moi. Rire.
J'ai changé d'avis car je l'ai vu autrement depuis que je l'ai entendu au WC.
Et oui, les filles font caca comme les garçons, avec les mêmes bruits.

Ma voisine se plaint car lorsque je commande de la nourriture, le livreur sonne chez elle. Je comprends la gène occasionnée du coup j'ai mis un mot dans le hall et je fais attention quand je commande.

Mais hier soir, en rentrant d'une journée agréable, ma voisine m'interpelle dans le hall et m'insulte, je riposte immédiatement, je donne mes arguments, et son mari - sorti de nul part - me fout une gifle, presque un point dans la figure.
Devant ses enfants, sa femme et la gardienne.
Je n'ai jamais vu cet homme de ma vie auparavant.
J'ai porté plainte, et je vais tout faire pour qu'ils soient expulsés ces fous !
Pire voisins ! ou bien VOISINS DE MERDE !

En résidence étudiante, je me suis retrouvée pendant un mois avec un voisin particulièrement gratiné.
Le garçon recevait en permanence des amis (genre armoire à glace, à côté de qui on baisse les yeux et on passe son chemin)
Musique ou TV à fond tous les soirs jusqu'à 2-3h du matin, cris d'animaux, meubles qu'on déplace sans cesse... Même avec des boules Quiès j'entendais encore.
Avec ses amis il fumait régulièrement à la fenêtre du couloir (donc devant sa porte et... devant la mienne !), et ce n'était pas du tabac qu'il fumait.
C'est joyeux de ne pas oser sortir de chez soi pour aller aux toilettes (sur le palier) !
Une fois il y avait le contenu d'une bouteille de bière répandu sur le sol du couloir.
Sans oublier les dégradations diverses et variées : le téléphone du couloir arraché, les toilettes communes bouchées (avec du papier toilette, des pots de yaourts, etc...), les douches communes qu'il laissait couler, ce qui finissait par inonder les chambres voisines...
Pour se venger de ceux qui se sont plains il a coupé l'électricité dans tout le couloir (les disjoncteurs étant à l'extérieur des chambres). Sympa de revenir de week-end avec le contenu du frigo à jeter !
Le pire ? Sa mère habitait à 20 minutes de là mais refusait de le reprendre chez elle...
Il était régulièrement convoqué, en vain, par le gérant de la résidence. Nous avons été plusieurs à porter plainte à la gendarmerie, en vain aussi, à Paris les flics ont autre chose à faire, et puis de toute manière c'est toujours le bazar dans les résidences étudiantes...
Impossible de l'expulser à cause de la trêve hivernale.
La seule solution trouvée par la direction de la résidence était de le forcer à changer de chambre régulièrement, histoire de lui casser les pieds et pour que ça ne soit pas toujours les mêmes qui trinquent !
J'ai été soulagée quand on m'a annoncé qu'il allait changer d'étage, tout en plaignant ceux qui allaient devoir le supporter !