J'en ai fait la très amère expérience quand, à l'arrivée de nouveaux voisins locataires, j'ai soudain pris conscience de la mauvaise isolation de ma maison mitoyenne.
J'ignorais jusqu'à là qu'il était possible de faire de la trottinette et du basket ball, du saut en longueur ou en hauteur, du lancé de poids et lutte Gréco-Romaine dans... un salon.
Alors, pour s'en soustraire, je prends la fuite dans le jardin mais, là aussi, ces parasites vous suivent à la trace et, s’époumonent en braillant le dictionnaire mondial des onomatopées, torturent vos clôtures à coup de ballon de foot ou autres projectiles divers.
Le coup de grâce intervient quand, à bout de nerf, vous allez sonner à la porte de ces voisins afin de leur exposer l'excès de vitalité de leur progéniture et que ces derniers vous rétorquent d'un air condescendant et désolé que : "ben oui mais que voulez-vous, c'est des enfants..."
Là, vous rentrez chez vous dépité et savez qu'aucun recours n'est possible ; vous êtes condamné à subir.
Après 2 années de souffrance, ces sans-gênes sont partis ; j'ai cru revivre.
Aujourd'hui je pleure avec l'arrivée d'une nouvelle brochette. Je n'ai plus d'autre choix que de partir.
Voisins de merde !