Depuis une dizaine d'années nous habitons ma mère et moi dans une maison en bord de ville. Dans la maison voisine se trouvent deux appartements jusque là en location, et devant celle-ci suffisamment de place pour garer jusqu'à 5 voitures.
N'ayant la place que pour notre voiture devant chez nous, et afin de ne pas empiéter sur le trottoir, en accord avec la dame du premier étage, nos invités pouvaient se garer sur le côté de leur grillage.
Seulement voilà, la propriétaire des lieux est décédée, et les héritiers ont décidé d'emménager au second étage. Quelques temps après, arrivant en voiture pour nous garer à la place habituelle, nous trouvons deux grosses poubelles au bord du trottoir. La déduction fut rapide : nos nouveaux voisins les ont placé là pour que nous ne nous garions plus devant chez eux.
En discutant donc avec la locataire du premier, les soupçons furent confirmés : ils ont mis leurs poubelles (vides) pour nous empêcher de nous garer, mais en plus de cela ils ont posé des conditions à leur locataire du premier, à savoir "se garer bien droit" et ne pas faire de bruit. En effet, nos chers voisins se garent tellement droit que leur locataire ne peut parfois pas sortir, et ils se plaignent d'être réveillés à midi par la visite du fils de leur locataire.
Avec tout ça, quand on leur dit bonjour on a droit à un regard noir en guise de réponse; ils ne se sont toujours pas présentés (les poubelles parlent pour eux), et leurs volets sont presque toujours clos.
Aurait-on hérité de vampires en guise de nouveaux voisins?

Ma voisine, cette vieille fille vivant avec sa mère, est un fouteuse de trouble.
Elle ne s'adresse qu'à notre proprio pour se plaindre de nous, pauvres locataires, quelque soit le motif (souvent d'une banalité affligeante)... Elle fait exprès de laisser entrer notre chat chez elle, le nourrit, puis m'envoie des messages comme quoi nous ne nous en occupons pas ou mal et qu'il est bien mieux chez elle.
Tout ceci après messages anonymes et cadavres de bouteilles à nos portes. J'ai du mal à croire qu'il y a des gens aussi vides dans leur vie pour n'avoir que ça à penser et de n'avoir que nos conversations à espionner et à me retranscrire toujours par messages en m'expliquant ce que je n'avais pas fait et ai à faire ! Au secours pauvre femme à la dérive !

C'était quand j'étais plus jeune...
Je vivais en maison mitoyenne avec mes parents, et par un beau mercredi après-midi on entendait la musique des voisins et ceux même les fenêtres fermées...
Ma mère souffrant d'une migraine, est allée demander à nos chers voisins si ils pouvaient baisser la musique...
Ce à quoi notre aimable voisine a répondu :
" On fait s'kon veut! On fête l'anniversaire de la mort de mon fils !"
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