Mes voisins du deuxième étage (j'habite au quatrième) ont des enfants qui ne cessent de hurler toute la journée, et le soir jusqu'à 23h00.
Venant d'acheter l'appartement au dessus d'eux, moi et ma femme étions réveillés soit à 2h00 du matin par le père qui rentrait du boulot (il travaille dans un restaurant) et qui ne pouvait s'empêcher de jouer avec ses enfants qui n'étaient pas encore couchés, soit par des grincements de chaise sur le sol ou des claquements de portes de placard, ou encore par leur petite fille qu'ils laissaient hurler pendant environ une heure de 3h à 4h du matin.
Après être descendus 2 fois les voir aux heures où il me réveillait (2h du mat), et une autre fois pour leur demander de ne pas laisser pleurer leur fille pendant des heures (car j'ai aussi une petite fille de 2 ans et demi qui se réveille aussi la nuit, mais que je ne laisse pas hurler pendant une heure), je leur ai collé au cul :
- Les flics pour tapage nocturne
- Le syndic (courrier de rappel à l'ordre)
- Pétition de tous les voisins qui s'en plaignaient
- Convocation de leur employeur à l'agence immobilière qui leur loue l'appartement.
Bizarrement, il n'y a plus de bordel le soir après 21h00.
Et dire que j'ai acheté avec ma femme au dernier étage (sans ascenseur) pour être au calme...

Et bien dans mon cas, j'ai la joie d'avoir de charmants voisins au dessus qui cumulent les inconvénients liés à la colocation.
A savoir : avoir des horaires décalées, avoir beaucoup d'amis, apprécier la fête et les soirées arrosées tant en semaine que le week-end et avoir une sono d'enfer ...
Sans oublier bien entendu être totalement hermétique à toute notion de vie en communauté autre que la leur.
En un mot : l'extase complète !

Mon immeuble est un lieu plein de charme avec sa cour intérieure, ses poubelles à proximité, les balcons donnant sur cour, etc.
Voilà je suis DJ, je joue ma musique quand je le veux et aussi fort que je le veux, n'ayant jamais de plainte.
Mon voisin d'à côté (avec lequel j'entretiens de très bonnes relations) en fait de même.
Le voisin du dessus s'entraîne toutes les nuits à son high-kick, ce qui fait trembler tout mon plafond.
La voisine du rez-de-chaussée, célibataire, laisse brailler sa gosse et son chihuaha depuis trois ans maintenant.
Un couple situé au troisième garde leur porte ouverte et s'engueulent constamment.
Des enfants qui n'habitent pas l'immeuble jouent au ballon dans la cour intérieure contre les poubelles excessivement nauséabondes, provoquant un boucan infernal.
La porte de l'immeuble claque sans arrêt.
Le mercredi et le vendredi, le marché s'installe dès 4h du matin, avec tout le vacarme qu'il occasionne.
Les conducteurs impatients klaxonnent dès le passage au vert, comme si les voitures allaient s'envoler... par la même occasion, les flics et ambulanciers font fonctionner leur sirène juste en dessous de chez moi (j'habite pile au dessus du feu) pour griller le feu rouge.
La nuit, des bandes se posent sous les fenêtres avec leur rap ou leur raï à fond, moteurs allumés, quelle que soit l'heure.
Moralité: s'il existe une personne habitant l'immeuble qui ne fait pas de bruit, pour lui, nous sommes des voisins de merde !

Nous avions la "chance" d'habiter juste en face d'un vieux complètement déséquilibré mentalement et ce, dans un quartier vivant et donc bruyant. On avait jamais eu de soucis jusqu'à ce qu'au bout de 2 ans, le vieux d'en face vienne tambouriner à nos portes et fenêtres (on était au rez-de-chaussé), arracher notre sonnette tout en hurlant. Mon ami ouvre la porte et sans même avoir eu le temps de réagir, il se fait agresser physiquement. Il arrive quand même à se défendre et à demander quel était le problème. Réponse : on le dérangeait depuis 2 ans à cause de la musique et du coup, il pétait un plomb, voulait mettre le feu chez nous, menaçait de nous tuer etc. Pour information : on écoutait souvent de la musique mais on habitait aussi juste à côté d'une compagnie de théatre qui faisait souvent des soirées, jouait de la musique dans leur local etc, sans compter que la population du quartier est majoritairement étudiante... Bref, même si on était pas irreprochable, on était loin d'être les seuls à faire du bruit dans le coin mais c'est sur nous qu'est tombé le courroux du vieux fou.
Deux heures après, le syndic de la copropriété est allé rendre visite à ce monsieur pour avoir des explications et il l'a retrouvé chez lui en train de prier frénétiquement devant une icône de la vierge posée sur une table à côté d'une bouteille de vin vide et d'une montagne de médicaments...
Voilà une anecdote parmi tant d'autres avec ce charmant voisin.

Nous habitons dans un petit studio, au rez-de-chaussée : Cette prédisposition aux problèmes d'humidité nous oblige à ouvrir systématiquement la fenêtre au dessus de la cuisine, sans quoi, notre habitation se transforme en hammam malsain.

Un matin, nous avons retrouvé un "bébé" pigeon bien confortablement installé sur le rebord de ladite fenêtre : quelqu'un lui avait aménagé un endroit abrité par des planches.
La voisine d'en face me somme de ne pas le bouger car c'est un bébé, c'est pour ça qu'elle lui avait fait un nid sur notre fenêtre.
En attendant, à chaque ouverture de fenêtre, les plumes chargées de fiente sont happées et atterrissent sur mon plan de travail... casseroles pleines du repas.
Pour information, les pigeons sont considérés comme nuisibles là où nous habitons.
Si elle aime tant ce pigeon, pourquoi ne le recueille-t-elle pas dans sa cuisine à elle ?
Nous avons viré ce pigeon, qui savait déjà bien voler...

Mes chers voisins du premier étage ont un petit problème de "fuites".
En effet, à cet étage une odeur tenace d'urine vous prend à la gorge, et se propage dans l'immeuble; donc pour descendre il faut retenir sa respiration pendant au moins 2 étages: dur, très dur.