Ma charmante voisine du dessus est folle, du genre psychotique qui s'ignore.
Pendant ses crises, elle hurle, à toute heure du jour ou de la nuit ; elle tape les murs, casse les meubles de son appartement meublé. Elle m'insulte, me parle d'une façon très agressive : elle croit que je suis responsable des voix qu'elle entend tout le temps dans sa tête. Comme si je n'avais rien à faire de mieux dans ma vie que de murmurer "mythomane stérile" pour la rendre folle.
Elle m'a menacée de mort, elle a fait fuir tous nos voisins. Aujourd'hui l'immeuble est vide, il ne reste qu'elle et moi. Et les gens qu'elle ramène, car les hommes défilent dans son appartement. Avec elle, c'est tout ou rien : soit elle est habillée et maquillée comme pour faire le tapin, soit c'est simili burqa et Islam à fond. Mais ça ne l'empêche pas de jeter des déchets par sa fenêtre, qui atterrissent dans mon jardin. J'ai ainsi pu retrouver un préservatif usagé sur ma terrasse, un beau matin.
Et ce n'est jamais sa faute ! Les cris ? Ce sont les autres qui la rendent folles. Les déchets ? Pas elle, et puis le tri sélectif, c'est trop compliqué de toute façon. Le préservatif ? Un vile complot des sœurs de la mosquée qui visent à la faire passer pour une pute.
Pour elle, tous les hommes blancs sont des violeurs, ou des "pédophiles" qui veulent la séquestrer (elle a 31ans). Et moi ? Bah, oui, j'ai renseigné le réseau de pédophiles pour qu'ils sachent où elle habite, bien sûr !
Sérieusement, je suis à bout, de l'entendre hurler à 3h du mat ou à chaque fois qu'elle rentre chez elle. J'en ai marre de l'entendre proférer des insultes racistes. J'en ai marre de l'entendre dire qu'elle va m'assassiner à cause des voix qu'elle entend.
Et dire que je lui ai rendu tant de services... Et qu'elle en profite. Elle tape à ma porte tous les jours pour me demander des choses, malgré "ma race de violeur".
Elle part en février 2012, après trois ans de galère. Enfin, peut-être...