Eh bien moi, je suis garnie.
J'ai des voisins du dessus qui chaque week-end invitent du monde et j'ai le droit aux pas de dinosaures, aux chaises déplacées, aux rires gras qui s'intensifient après quelques verres engloutis.
J'ai aussi les heures hyper-tardives lorsque c'est le soir avec des discussions interminables au bas de l'immeuble, portières qui claquent etc...
Les voisins du dessous : porte d'entrée claquée à chaque fois (autrement c'est pas marrant). Le chien qui hurle dès que quelqu'un rentre et ceci à n'importe quelle heure de la journée et de la nuit.
De plus la voisine du dessous doit vouloir se recycler dans le déménagement entre les meubles et les chaises c'est l'enfer...

Mon voisin du dessus est un être étrange. Il ne reçoit jamais personne (en un an, jamais personne n'est entré chez lui à part lui).
Il ne sort jamais ses poubelles et s'amuse à voir en combien de temps un plat de ravioli pourri (véridique : 10 jours pour les premières odeurs, 15 jours pour la puanteur, 18 jours pour être obligé de retenir sa respiration dans la cage d'escalier).
Il n'a jamais rangé son studio (son parquet est recouvert par 40 cm de débris, linges sales, déchets et boîtes de pizzas).
Et SURTOUT, il se sent obligé de déplacer tous ses meubles chaque jour de 2h à 2h30 du matin exactement (avec une précision d'horloge suisse).

Bon, ce ne sont pas les seuls voisins parce que dans une cité, il y a la traditionnelle bande de glandeurs/zonards qui gueulent et/ou font des rondes en scooter sur le parking.
On a aussi les voisins qui ne savent pas communiquer autrement qu'en hurlant et sifflant, n'ayant pas compris que l'interphone servait par exemple à appeler quelqu'un calmement plutôt que de hurler son nom pour qu'il se mette à la fenêtre.
Nos voisins du dessous font d'ailleurs partie de ceux-là, mais cette famille nombreuse est également composée d'enfants médisants qui restent sous les fenêtres assez longtemps.
Certains ne s'intéressent pas à ce que leurs voisins font par la fenêtre, d'autres si, ce qui permet d'alimenter les calomnies et de répandre des rumeurs, ce dont ils ne se privent pas.
Enfin, ils ont le don d'être parfois assez bruyants, en intérieur comme en extérieur, et ont déjà forcé notre cave ou volé du courrier. En fait, je n'ai rien contre les parents, dont j'ignore le degré d'honnêteté, mais les enfants sont assez insupportables.

Mon voisin rentre d'un voyage en Guadeloupe avec sa copine (qui ne l'a pas été longtemps d'ailleurs), il se vante d'avoir acheté consoles, grosse TV HD, et autres trucs inutiles et chers, alors qu'il ne travaille pas du tout depuis des années.
Il me pique mon wifi depuis bientôt 1 an, et sais toujours trouver des excuses pour que je lui mette le wifi... Dès que je le coupe il rapplique dans les 5 minutes pour que je remette internet. En se plaignant.
Tandis que nous on a du mal à s'en sortir, ce voisin vends de la drogue et avec l'argent s'achète tout ce qu'il y a de plus inutile, par contre il n'hésite pas à nous "emprunter" toutes sortes de choses, à venir se plaindre de sa "condition" et à se vanter de ses achats.

Depuis 5 mois, j'habite dans un appartement de 25 mètres carrés que je paie 600 euros par mois mais je n'habite pas Paris.
L'immeuble est envahi de cafards, je suis au bord d'une grande avenue très bruyante et mes fenêtres sont en simple vitrage.
Et lorsque j'organise un diner entre amis, mon voisin, plutôt que de me demander de faire moins de bruit, préfère ruiner ma porte d'entrée avec toute sorte de produits nettoyants...

J'habitais auparavant dans un appartement situé dans un pavillon.
Pendant près de 3 ans ma voisine du dessus alcoolique m'en a fait voir de toutes les couleurs (prise de têtes avec son copain toute la nuit, claquages de portes, musique à fond...)
N'en pouvant plus je décide de déménager. J'emménage avec grand bonheur dans un joli 2 pièce. La tranquillité, le rêve.
Évidemment, ça ne pouvait pas durer, 8 mois plus tard, débarque une nouvelle voisine qui vient d'acheter l'appartement au dessus.
Au départ, musique légèrement forte en soirée, bon. Par la suite musique à fond le jour comme la nuit. Comme si ça ne suffisait pas à mon malheur, ma voisine est schizophrène, elle vit seule et crie après des personnages imaginaires en pleine nuit.
Après 3 mois de sursis (elle avait disparue) elle revient de plus belle avec des cris à vous faire frissonner d'angoisse à 3H, 4 ou 5H du matin.
Je n'en peux plus, j'ai fait une main courante, mais les policiers n'ont même pas daigné prendre son nom. Je dors désormais au bureau la semaine et chez moi le week-end. Voisine de MERDE.

Une fois n'est pas coutume, je voudrais parler de voisins EXEMPLAIRES !
Il y a 2 mois, j'ai eu un nouveau couple juste au dessus de ma tête; travaux finis, ils prennent le temps de s'installer, puis viennent me voir pour m'inviter à boire un verre. Je précise que pendant ce temps, ils ne m'ont procurés absolument aucune forme de nuisance... Dans la conversation, ils me demandent si je ne suis pas gêné par les bruits qu'ils font, étant donné qu'ils ont remplacé la moquette par du parquet. Je réponds que non pas du tout, et que tout ce que j'entends, c'est le bruit des chaussures durant la journée, ce qui n'est absolument pas gênant puisque c'est justement la journée, et que moi aussi je vis et donc que c'est absolument pas gênant etc...
Donc la soirée se termine très bien, et d'ailleurs, on est toujours contents quand on se voit etc...
Sauf que depuis cette soirée, ils enlèvent leurs chaussures quand ils sont chez eux, et du coup, même la journée, plus de bruit de chaussures...
Je sais bien que ces gens là sont tellement géniaux qu'ils ne méritent pas d'entrer dans la catégorie "Voisins de Merde"... Mais il fallait que je raconte ça à quelqu'un !

Ma voisine porte jour et nuit des talons, y compris à 1h du matin lorsqu'elle va aux toilettes et que le "clac clac" de ses talons me réveille. Et ça, toutes les nuits, week-end ou semaine. Je n'ai jamais rien dit.
J'ai fait 1 soirée, nous étions 5 dans l'appartement, et à 23h, elle nous a envoyé la police. Voisine de merde.

Ras-le-bol des étudiant !
Ça ne fout rien et ça se permet le soir de se comporter comme des abrutis.
J'ai subi cela pendant 2 ans pratiquement tous les soirs : pendaison de crémaillère, anniversaire, diplôme... et j'en passe.
Je me suis carrément sauver de cet immeuble pour trouver un autre immeuble qui s'avérait être très tranquille.
Jusqu'à récemment : 2 colocataires au dessus, du type sans gène, avec l'option "sans aucune éducation" et un zeste de "absolument pas discrètes".
Au début j'ai même pensé qu'elles devaient être obèses, dans la mesure où je pouvais suivre chacun de leurs pas.
Je craque.
Quelqu'un aurait une baguette magique afin de les faire disparaitre ?